mardi 20 décembre 2011

UN MODELE POUR LE SEMINARISTE

« Emi Bolisomi, ekaso Bomboyo, ndje kelasi »(Je suis Bolisomi, du village Bomboyo, je viens pour l’école).C’est la réponse d’un gamin au Père De Boeck qui l’interrogeait pour connaitre son nom et sa provenance. Nous sommes en 1934 à la paroisse d’Ibeke. Le Jeune Bolisomi se présente chez le Père pour commencer ses études primaires. Apprecié dès le premier abord par ses qualités humaines, puis par ses vertus comme chrétien, le jeune baptisé Dominique(du latin Dominicus : qui appartient à Dieu) se retrouve cinq ans plus tard à bokoro au Petit Séminaire St  Louis de Gonzague en vue de devenir prêtre. Là, il perfectionnera , à mesure qu’il montait des classes , des vertus estimables sous l’égide de ses supérieurs. Ce sont ces vertus qui font de lui un modèle pour les petits séminaristes aujourd’hui. Il fut un garçon remarquable par sa piété et sa foi. Il aimait la prière. Dans son petit carnet, l’on retrouve des notes comme : « je veux devenir saint .Je veux imiter Saint Jean Berchmans. Quel avantage de pécher ? »Il se dévouait à la Sainte Vierge et au Saint patron du séminaire, Louis de gonzague. Il disait pour lui-même dans son carnet :  « Bolisomi Dominique, si tu veux faire  tout très bien et sans difficulté, sois avant tout un enfant de Marie ».Après le décès de ses deux  frères et de  son père, lui au séminaire écrit dans son carnet : « Mon Dieu, les malheurs qui me frappent et que vous m’envoyez, est-ce pour que je m’attache tout entier à vous seul ? Merci, Seigneur pour ces épreuves !(…) ».Son humilité et sa charité furent aussi remarquables qu’il s’attachait aux petites choses.Au séminaire comme au village, il était prêt à aider et reconnaissait souvent sa faiblesse intellectuelle.Voyant sa chasteté, les villageois n’hésitèrent pas de poser la question à son collègue si au séminaire on donne un médicament contre la concupiscence.Le Dimanche(jour dominical) 21juillet 1946, alors qu’il était déjà en Rhétorique, Dominique va quitter ce monde suite à une courte maladie.Avant d’expirer, il accepte volontiers les sacrements.Après sa confession, il reçut l’extrême onction et  dit au Père :  « Père, je suis encore à jeun,pourrais-je communier ? »Ensuite,juste après le viatique,il s’adressa à ses amis : « Mes amis j’ai quitté chez nous pour devenir prêtre, et c’est seulement pour cela que je suis venu.Maintenant le bon Dieu veut m’appeler.(…).Si parfois je vous ai fait un peu de mal, je vous demande pardon(…)Je prierai pour vous si le bon Dieu me reçoit dans son ciel…Et vous mes professeurs, je vous remercie pour l’intelligence reçue, et pour la pratique des vertus auxquelles vous m’avez exercé… ».Et quand on lui demanda de dire un mot pour sa famille, il répond : « j’aurais voulu aller en vacances pour amener encore quelques âmes au Christ ».Il continua un peu à réciter à la suite du Père quelques prières jaculatoires,puis soudain poussa un cri :  « aurevoir » et s’endormit dans la mort.  « Ecce quomodo moritur justus ».Dominique reste un modèle pour tous ses frères.Puisse-t-il prier pour que les jeunes aujourd’hui vivent du Christ.

1 commentaire:

  1. Il est vraiement un modèle a suivre pour tout ceux qui veulent mener une vie de spiritualite.

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