samedi 31 décembre 2011

BONNE ANNEE 2012


2012
 Voici une année nouvelle  qui commence .Tout le monde se demande comment se passera pour lui cette année. A cœur joie ,chacun présente ses meilleurs vœux à ses parents, à ses amis et connaissances. Le petit séminaire loin de se dérober de ce devoir, se fait le noble honneur de souhaiter  à ses fils et tous ses amis une joyeuse année 2012.Plaise au ciel que cette année  accordée par le Seigneur soit pour chacun une année de bonheur  et de succès!

dimanche 25 décembre 2011

JOYEUX NOEL


Autel










"VOICI QUE LES ORACLES S'ACCOMPLISSENT ,LE CREATEUR PREND NOTRE CHAIR ET NOTRE SANG..."

Le Petit Séminaire de Bokoro présente ses voeux les meilleurs à tous les visiteurs de son site! La messe de Noël au Séminaire.

vendredi 23 décembre 2011

PREPARONS NOEL

Bientôt, nous célébrons la nativité de notre seigneur Jésus-Christ. Les séminaristes, comme tous les chrétiens s’apprêtent aussi. Après avoir soigné leurs âmes par les confessions qui précèdent la récollection de ce vendredi, les séminaristes  enjolivent la parcelle du séminaire. Et comme il est d’usage, ces jours-ci, les cours prennent fin à 10h en vue de rendre beau notre cher séminaire. On les voit, travaillant  au jardin, cueillant des noix de Coco, tondant la pelouse de la cour, traçant des allées et d’autres aidant les sacristains à fabriquer les guirlandes qui ornent la chapelle et la crèche. Les bancs de la chapelle sont dehors pour bien  désencrasser  les carreaux. C’est dire qu’ils attendent fermement cette fête. On se souviendra toujours que le 24, la tradition veut qu’on aille au lit à 17h30 et qu’on se réveille à 20h avec le’ Benedicamus Dominum, Deo gratias’ que le ‘Kapita’ du dortoir entonne.  Le groupe électrogène est démarré pour préparer la messe. Après cette messe du 24 soir, les séminaristes se retrouvent au réfectoire pour croquer un peu de noix de coco (nyampoul) et de beignet exécutant quelques chants profanes du vieux recueil. C’est vraiment nostalgique. Séminaire, pays d’une tradition inculquée difficilement modifiable.

"IL A PRIS CHAIR..."

En vue de se préparer à la fête de Noël, les séminaristes ont eu récollection ce vendredi avec l'abbé Dieu-merci Pakasa,le directeur spirituel.THEME : « Il a pris chair de la vierge Marie et s’est fait homme »(credo).
Introduction :
Mes chers frères, cet article de credo qui est une vérité de notre foi, constitue en même temps un mystère important à l’origine de la foi chrétienne. C’est le mystère que nous allons bientôt célébrer à Noël : l’incarnation. C’est la première mission divine où le père envoie son verbe dans le monde. Le verbe prend notre chair( in carnis), devient semblable à nous en vue de nous sanctifier :la divinité s’humanise afin de diviniser l’humanité.
Nous sommes habitués à fêter noël, à échanger des vœux, des souhaits, à nous réjouir…Mais maitrisons-nous,en tant que chrétien et futur pretre par surcroit, les enjeux, le contenu essentiel de ce mystère de l’incarnation ?Où était  Jésus avant de prendre chair ?Quelle est la place de Marie dans ce mystère ?Et nous chrétiens,fils de marie, quelles vertus pouvons-nous tirer de la vie de cette mère ?
Pour nous préparer intérieurement à bien fêter noël, il nous faut aussi faire un retournement sur nous-mêmes, car il ne nous faut rater aucune occasion de bénéficier des grâces du Seigneur. Notre recollection tombe pendant la férie privilégiée de l’Avent, période durant laquelle l’Eglise nous retrace la préparation immédiate de la fête de Noël partant des lectures proposées ces jours à la messe. En même temps, pendant cette période l’Eglise nous dit : attention ! Réveillez-vous, bientôt le Seigneur arrive, sortez de la distraction !Les résolutions prises au début de l’Avent, les avez-vous accomplies ?Regardons au fond de nous-mêmes, qu’est-ce qui nous empêche de célébrer à cœur ouvert Noël ? Levons-nous et faisons un pas !Un pas vers ce frère-ennemi insupportable, un pas vers ce frère offusqué, vers cette sœur offensée. Déchargeons-nous du poids lourd qui risque de nous faire rater les grâces du Seigneur. Pour notre méditation de ce soir, nous lirons : Jn 1,1-14 ;Lc 1, 26-38.
1.JESUS D’ AVANT L’INCARNATION.
L’incarnation est le mystère dans lequel le Fils de Dieu, le Verbe assume notre condition humaine , excepté le péché, pour la sauver. Mais avant de prendre chair, le Fils de Dieu existait en tant que Verbe (logos).Il était auprès de Dieu dans la gloire bien avant la création. C’est cela qu’exprime l’Eglise sous le dogme de coéternité du fils avec le Père. L’Evangile johannique nous l’a montré que le Verbe , le logos était auprès de Dieu, il était Dieu, et rien de ce qui est créé ne fut sans lui(Jn 1,1-14).Saint Paul corrobore la même idée :  « Ayez entre vous les mêmes sentiments qui furent dans le Christ Jésus. Lui de condition divine, ne retint pas jalousement le rang qui l’égalait à Dieu, mais s’est anéanti, prenant la condition d’esclave et devenant semblable aux hommes » (Philippiens 2,5-8). L’épître aux Hébreux la confirme :  « …en entrant dans le monde le Christ dit : Tu n’as voulu ni sacrifice ni oblation ;mais tu m’as façonné un corps… » (He 10,5). Et en conclusion, avant l’incarnation, avant de prendre chair de la Vierge, Jésus comme logos était auprès du Père.
2.L’ACCOMPLISSEMENT DU TEMPS
L’Eglise nus enseigne que l’annonce de l’ange à marie  inaugure la « plénitude des temps »(Ga 4,4).La plénitude des temps veut dire le moment favorable pour Dieu d’accomplir ses promesses déjà annoncées  et préparées dans l’Ancien Testament. Ainsi, Myriam(Marie),l’aimée,une jeune fille de la bourgade de Nazara  fut déjà choisie par Dieu pour concevoir celui en qui habitera « corporellement la plénitude de la divinité »(Col 2,9).Et donc le temps accompli c’est le moment privilegié, propice,le Kairos,pour le salut des hommes,où Dieu vient tout récapituler dans le Christ.
3.LA SITUATION DE MARIE.
Dieu s’est résolu d’envoyer son fils dans le monde.Il a voulu que ce Fils soit semblable aux hommes, qu’il partage leur condition, excepté le péché. Et cela en vue de leur communiquer la vie divine ( qu’il y a en lui bien avant la création du monde) et qu’il prenne les doléances des hommes pour les amener vers Dieu. Un vrai Pontife. Mais pour ce faire, Dieu a choisi Marie. Cette fille fut déjà préparée par Dieu pour être digne de porter son Fils. C’est ainsi qu’elle a été préservée de la souillure du péché pour que la chair que prendra le Verbe soit aussi exempte de toute tâche. C’est cela que l’Eglise prêche dans le dogme de l’immaculée conception. Ce dogme proclamé en 1854(19ème S) par le Pape Pie IX stipule : « La bienheureuse Vierge Marie a été, au premier instant de sa conception, par une grâce et une faveur singulière du Dieu Tout-Puissant, en vue des mérites de Jésus-Christ Sauveur du genre humain, préservée intacte de toute souillure du péché originel ».Donc Marie n’est pas n’importe quelle fille, mais préservée et au dire de l’ange « comblée des grâces ». Elle a certainement connue aussi une famille croyante de Joachim et Anne qui l’a aidée dans sa foi envers le Seigneur jusqu’à ce qu’elle donne son « fiat » au messager. Joseph, à qui elle était déjà accordée en mariage fut un homme juste et croyant.Et lorsqu’elle demande à l’ange comment tout cela se passerait, elle est rassurée par l’ange que l’Esprit Saint la couvrira de son ombre. Dans le catéchisme de l’Eglise Catholique nous lisons : « L’Esprit Saint est envoyé pour sanctifier le sein de la Vierge Marie et la féconder divinement, Lui qui est ‘le Seigneur qui donne la vie’ en faisant qu’elle conçoive le Fils éternel du Père dans une humanité tirée de la sienne »(CEC 485).Voilà qui rejoint ici notre thème de recollection :  « Il a pris chair de la Vierge Marie et s’est fait homme ».Il s’ensuit que Jésus tient sa chair(son humanité) de Marie,’ notre sœur en humanité et ainée dans la foi’.Et sa divinité du Père,  étant consubstantiel à lui en divinité. C’est cela le mystère de l’incarnation. C’est ainsi que Jésus est parfait en humanité et parfait en divinité dans l’unicité de sa personne : Vrai Dieu et Vrai homme.
4. NOEL DANS L’EGLISE
Jésus est donc né un certain jour à une certaine date dans les circonstances de voyage pour le recensement. La fête de Noël c’est la célébration de cette naissance. La date du 25 décembre a été adopté par l’Eglise en raison et en remplacement de la fête du Soleil (fête de lumière),Jésus étant la lumière qui vient éclairer tout l’univers.


mardi 20 décembre 2011

UN MODELE POUR LE SEMINARISTE

« Emi Bolisomi, ekaso Bomboyo, ndje kelasi »(Je suis Bolisomi, du village Bomboyo, je viens pour l’école).C’est la réponse d’un gamin au Père De Boeck qui l’interrogeait pour connaitre son nom et sa provenance. Nous sommes en 1934 à la paroisse d’Ibeke. Le Jeune Bolisomi se présente chez le Père pour commencer ses études primaires. Apprecié dès le premier abord par ses qualités humaines, puis par ses vertus comme chrétien, le jeune baptisé Dominique(du latin Dominicus : qui appartient à Dieu) se retrouve cinq ans plus tard à bokoro au Petit Séminaire St  Louis de Gonzague en vue de devenir prêtre. Là, il perfectionnera , à mesure qu’il montait des classes , des vertus estimables sous l’égide de ses supérieurs. Ce sont ces vertus qui font de lui un modèle pour les petits séminaristes aujourd’hui. Il fut un garçon remarquable par sa piété et sa foi. Il aimait la prière. Dans son petit carnet, l’on retrouve des notes comme : « je veux devenir saint .Je veux imiter Saint Jean Berchmans. Quel avantage de pécher ? »Il se dévouait à la Sainte Vierge et au Saint patron du séminaire, Louis de gonzague. Il disait pour lui-même dans son carnet :  « Bolisomi Dominique, si tu veux faire  tout très bien et sans difficulté, sois avant tout un enfant de Marie ».Après le décès de ses deux  frères et de  son père, lui au séminaire écrit dans son carnet : « Mon Dieu, les malheurs qui me frappent et que vous m’envoyez, est-ce pour que je m’attache tout entier à vous seul ? Merci, Seigneur pour ces épreuves !(…) ».Son humilité et sa charité furent aussi remarquables qu’il s’attachait aux petites choses.Au séminaire comme au village, il était prêt à aider et reconnaissait souvent sa faiblesse intellectuelle.Voyant sa chasteté, les villageois n’hésitèrent pas de poser la question à son collègue si au séminaire on donne un médicament contre la concupiscence.Le Dimanche(jour dominical) 21juillet 1946, alors qu’il était déjà en Rhétorique, Dominique va quitter ce monde suite à une courte maladie.Avant d’expirer, il accepte volontiers les sacrements.Après sa confession, il reçut l’extrême onction et  dit au Père :  « Père, je suis encore à jeun,pourrais-je communier ? »Ensuite,juste après le viatique,il s’adressa à ses amis : « Mes amis j’ai quitté chez nous pour devenir prêtre, et c’est seulement pour cela que je suis venu.Maintenant le bon Dieu veut m’appeler.(…).Si parfois je vous ai fait un peu de mal, je vous demande pardon(…)Je prierai pour vous si le bon Dieu me reçoit dans son ciel…Et vous mes professeurs, je vous remercie pour l’intelligence reçue, et pour la pratique des vertus auxquelles vous m’avez exercé… ».Et quand on lui demanda de dire un mot pour sa famille, il répond : « j’aurais voulu aller en vacances pour amener encore quelques âmes au Christ ».Il continua un peu à réciter à la suite du Père quelques prières jaculatoires,puis soudain poussa un cri :  « aurevoir » et s’endormit dans la mort.  « Ecce quomodo moritur justus ».Dominique reste un modèle pour tous ses frères.Puisse-t-il prier pour que les jeunes aujourd’hui vivent du Christ.

vendredi 16 décembre 2011

IL FETE SES 45 ANS DE VIE SACERDOTALE


Abbé Nzeke(1992)

Abbé Nzeke(Déc 2011)

Du 16 Décembre 1966 au 16 Décembre 2011, voilà 45 ans depuis que l’Abbé Alidor NZEKE était ordonné prêtre à Rome. L’Abbé Alidor est bien connu de tous les anciens non seulement parce que attaché à l’éducation de la jeunesse, mais aussi comme ancien professeur des mathématiques et de latin au petit séminaire. Les anciens reconnaissent en lui un homme qui a façonné leur jeunesse par la rigueur de sa discipline. En effet, sous le rectorat de l’abbé Ignace Ngazain au séminaire, l’abbé Alidor a assumé la charge de directeur de discipline plusieurs années durant. Envoyé à Inongo, il a continué à assurer ses cours au séminaire comme visiteur se reservant la dernière chambre du deuxième batîment des formateurs  ; c’est le signe visible de son amour  et de son attachement envers cette maison qui l’avait formé lui-même. Nous ne saurons passer sous silence sa rigueur comme maître des cérémonies lors des grandes célébrations de Mgr Léon,qui a donné a plus d’un, si pas à nous-mêmes, le goût d’une liturgie célébrée avec des servants si disciplinés .Il aimait la liturgie et connaissait(et connaît) en tête toutes les cérémonies en faisant répéter les servants que nous étions à la cathédrale . C’est depuis 1984 qu’il est à Inongo comme abbé Coordinateur  des écoles catholiques du Diocèse. Et pour donner un exemple aux élèves, l’abbé se reconnait facilement par son habillement quotidien : chemise blanche de manche courte et le pantalon bleu ciel.Bonne fête, Mr l’Abbé, ad multos annos !


Mgr Léon Lesambo


jeudi 15 décembre 2011

NO COMMENT

majorettes bokoro
debut procession

 

 

RECONNAISSEZ-VOUS QUELQU'UN?

C'est une photo tirée à la belle époque,en avril 2000,lorsque nous fûmes en 6ème,derrière le réfectoire au séminaire.Je reconnais de gauche à droite:floribert Ikamoton(prêtre,vicaire à Makaw),Falou Bosokongo(Droit Kin),Patience Itieme(Psycho Kin),Fiston Mbaw-mbaw(Communication mexico), Arnold Mbo lekuni(journaliste RTCE),Dieumerci Pakasa(Prêtre,petit seminaire bokoro).Assis:Levieux Munkima(Kutu),Michel Bondo(Juge à Bukavu),Dolin matali(medecine Kin),Hervé Nsele(prêtre,vicaire à oshwé),Patrick Nduaya(prêtre,vicaire à Kiri).Quel beau souvenir!In illo tempore...

dimanche 11 décembre 2011

TROISIEME DIMANCHE DE L'AVENT

Antienne d’ouverture : Soyez dans la joie du Seigneur, soyez toujours dans la joie, le Seigneur est proche.
1ère lecture : Isaïe 61,1-2a.10-11
2ème lecture :1Th5,16-24
Evangile : Jn1,6-8.19-28.
Commentaire : Dans son homélie, le prédicateur du jour, l’abbé Hervé Nsele, vicaire de la paroisse Notre Dame de Fatima/Oshwé, a martelé sur trois points.
D’abord, chacun des baptisés, à l’instar d’Isaïe, est rempli d’onction de par son baptême, pour libérer ses frères de toutes sortes d’esclavage et de prison créés par nos ambitions sordides et nos penchants. Rallumons donc en nous ce feu de l’Esprit reçu qui tend à s’éteindre ou qui s’éteint déjà.
Abordant ensuite l’Evangile, l’abbé a invité les participants à subordonner chacun sa mission dans l’Eglise ou sa responsabilité à celle de Jésus, à l’instar de Jean-Baptiste. Lui qui ne s’est pas arrogé les prérogatives messianiques, mais humblement se reconnait dans les limites de sa mission. Cette humilité  et ce sens  de subordination doivent nous caractériser pour que nous soyons des « Jean-Baptiste » en vue de préparer la venue du Sauveur.
Enfin, commentant la deuxième lecture, il nous a conviés d’attendre cette venue du christ dans la joie et la prière malgré les difficultés de notre vie. Que rien, ni les punitions, ni les souffrances ne nous ravisse notre joie car ce Christ que nous attendons est déjà au milieu de nous, sachons le reconnaitre dans le quotidien de notre vie.



ABBE HERVE NSELE WABI

jeudi 8 décembre 2011

BOKORO EN FETE





voeux perpétuels

          Nous sommes le 8décembre, sous un ciel bien dégagé, la messe solennelle commence. En procession, la file des sœurs de l’immaculée conception accompagnant leurs consœurs en robe blanche telle une  fiancée parée pour le mariage. Elles sont trois qui ont  émis les premiers vœux ou temporaires : Sr Clarisse Mpia, Sr Rachel Mamba et Sr Marie-Vénance Bawono. Cinq se sont engagées définitivement par la consécration perpétuelle, il s’agit des Sœurs Fifi Solange Mbana, Christine Bangongo, Annie Nkasibi, Gisèle Bolese et Louise Bobeke. En dehors de ces consécrations, quatre religieuses ont célébré le jubilé d’argent de leur consécration : Sr Goretti MPEMBE, Sr Wivine MBO, Sr Gertrude AZABO et Sr Séraphine MPUTU. Cette messe qui a débuté à 8h fut célébrée par Mgr Philippe Nkiere, accompagné de Mgr Léon Lesambo, évêque émérite et fondateur de la congrégation.23 prêtres y ont concélébré. Cette fête a connu la participation de plusieurs chrétiens non seulement des deux paroisses de Bokoro mais aussi des villages environnant en plus de ceux venus d’autres paroisses. Dans son homélie, Mgr l’Evêque a insisté sur la valeur de la consécration  et a invité les consacrées et les jubilaires à la persévérance, à la foi et a martelé sur la disponibilité à l’instar de Marie : «qu’il me soit fait selon ta parole » et à l’engagement social en vue de transformer la face de notre société. Juste après les cérémonies de consécration, quelques averses ont failli disperser la masse des chrétiens, Dieu merci cela passa comme de la fumée et la messe a continué son train. Justes après la messe, ce fut les défilés des écoles catholiques. A 14 h tous les invités se sont rendus à la grande salle du lycée Salongo pour le repas. L’après-midi a continué au rythme des danses des groupes apostoliques et folkloriques. Félicitation à nos sœurs !  


voeux temporaires

mardi 6 décembre 2011

LES EVEQUES A BOKORO

Comme nous l'avions annoncé, la vague des venues se déploie. Hier l’embarcation des sœurs venue d’Inongo  est arrivée à Bokoro à 17h5’ ,la rive du noviciat où s’est effectué l’accostage fut envahi et a vibré au rythme des embrassements et des retrouvailles.
Et cet après midi, la rive du séminaire a accueilli successivement trois canons rapides en provenance d’inongo. A 13h50, on apercevait déjà le premier canon vers la rive de Sanga-sanga, à son bord l’Abbé Nzeke Alidor, l’Abbé Lemene Pascal et Mbaw Mbaw Henri-godé, respectivement coordinateur, vice-coordinateur et chancelier chargé de la préparation de la deuxième coordination des écoles conventionnées catholiques du diocèse.45 minutes plus tard, c’est le deuxième canon amenant les abbés Didier Mokuba, Laurent Maa(économe) et Pierre Mobilika (Vice-économe).
C’est autour de 16h15 que le tout dernier canon accoste à la rive, l’on peut dejà apercevoir  les passagers à bord, ce fut Mgr Léon Lesambo, Evêque émérite du Diocèse, fondateur de la congrégation(SCIC),Mgr Nkiere Philippe et Mgr Evariste Mputu, le vicaire général.
Tous pour un seul but : la célébration des consécrations religieuses et des jubilés d’argent de certaines sœurs que vous connaitrez au jour J. Bienvenue à nos hôtes.

dimanche 4 décembre 2011

UNE SEMAINE EN COULEUR


Eglise paroissiale Saintz Croix/Bokoro

un voyage au lac
 Avec ce dimanche, 2ème de l’Avent dans l’Eglise, commence une semaine particulière tant au niveau national qu’au niveau local. Au courant de cette semaine, tous les congolais sont branchés  pour attendre la proclamation officielle des résultats du vote dernier, prévue pour ce mardi 06 Décembre. En attendant, prions pour que tout se passe dans la paix sans éventuel bain de sang dû à la contestation des résultats par les  regroupements politiques qui se verront au cul de sac. Le souhait de tout congolais actuellement et de tous les hommes de bien c’est que les acteurs politiques fassent preuve d’un esprit démocratique dans l’acceptation du verdict objectif des urnes. Plaise au ciel  que le calme règne au Congo.
            Au niveau diocésain, c’est une semaine durant laquelle les foules se dirigeront vers Bokoro. En fait ce jeudi 08 Décembre, Bokoro abritera les festivités des consécrations  religieuses de certaines Sœurs de la congrégation des sœurs congolaises de l’immaculée conception(SCIC). Des parents, des prêtres, des religieuses et d’autres invités se mettent déjà en route pour rehausser de leur présence les cérémonies précitées. De Mpenzwa, passant par Kiri et Inongo ; de Mushie via Nioki et Kutu ; d’Oswhé transitant par Taketa et Tolo ; de Makaw passant par semendwa ; par pirogue, par bateau, par canon rapide, jeep, moto, vélo pourquoi pas à pieds pour les habitants des villages environnants comme Nsilala ou Nkolo , tous vers Bokoro Sainte Croix.
Au séminaire, c’est la semaine des travaux manuels durs pour rendre la parcelle plus propre que d’ordinaire. A la paroisse, le Salongo, les répétitions des  chorales, des servants, le nettoyage des chambres des visiteurs, la construction des hangars, sans citer les préparatifs liés à la bouffe, s’observent. Vivez ces événements dans notre blog : les arrivées, la messe, la fête et les départs. Prions pour les sœurs qui se consacrent. Que le Seigneur assiste tous ces voyageurs.

samedi 3 décembre 2011

Réhabilitons le Séminaire

Le séminaire, préparant son jubilé, remercie tous les anciens qui ont contribué pour la première tranche  concernant la réfection du réfectoire des élèves. En fait cet appel à la réhabilitation du séminaire fut lancé à tous les anciens du séminaire. Certains ont reçu des faire-part et se demandent où doivent-ils déposer leur contribution. Il était convenu que l’Abbé Donat Nshole centralise les contributions au niveau de Kinshasa ; vous pouvez le joindre au 243810678875 par mail nsholedonat@yahoo.fr. La réfection du pavement du réfectoire est actuellement presque achevée. Il est bon que nous nous engagions  pour redonner à notre alma mater une nouvelle parure digne d’une mère qui a formé et qui continue à être un motif de fierté pour tous ses fils.

vendredi 2 décembre 2011

Blog

Comme vous le savez notre blog est en pleine élaboration,si vous ne parvenez pas à y déposer un commentaire ,veuillez l'envoyer ici: psbokoro@yahoo.fr  ou à : dieumercipakasa@yahoo.fr  .

commentaire de Patrick Nshole,SSP

Bonjour sango mokonzi, j'ai deux fois tenté de poster un commentaire concernant votre édito du blog, mais je ne parviens pas à le faire pcq on me demande de choisir un profil et on ne me donne pas la possibilité de choisir ledit profil. Voici mon commentaire:
"Merci Monsieur l'abbé Dieu-Merci pour ce bel édito et pour cette belle initiative qui permettra désormais à tout ancien de "nsibongo" d'être au parfum de ce qui se passe là. Actuellement, nous ne nous pouvons plus nous passer de l'Internet qui nous accompagne à chaque instant. Ce blog vient combler la distance qui séparait jusque-là les anciens de la maison de ceux qui s'y trouvent à l'instant. Profitons-en donc pour discuter, proposer des idées et des initiatives qui puissent contribuer au progrès de notre "Alam mater" qui se pérépare à célébrer ses 75 ans d'existence !"

Rions un peu

Un jour comme nous nettoyions les plats communs à la rive supérieure du séminaire, jettant les restes de nos pondu dans l’eau à la merci des « pholosophes »,un piroguier y plongea sa pagaie dispersa ce pondu et s’écria en Kisakata : «Kie kie bian ole ezaw,petit naa souffrir solo »(quel pondu bizarre!Petits vraiment vous souffrez!)

jeudi 1 décembre 2011

BREVE HISTORIQUE DU SEMINAIRE

Le Petit Séminaire de Bokoro (Diocèse d’Inongo) est l’œuvre des missionnaires de Scheut. Cette école fut d’abord un collège qui avait comme objectif : former les futurs moniteurs et agents de l’administration de l’époque. C’est donc en 1923 que le collège Saint Louis avait ouvert ses portes à Inongo (Lac Léopold). Au fur et à mesure que le nombre d’aspirants à la vie sacerdotale augmentait, les Pères n’hésitèrent de faire de ce collège un petit séminaire avec objectif spécifique de former les futurs tenants du clergé autochtone. Ce Petit Séminaire Saint Louis de Gonzague ouvrira ses portes à Inongo en 1934. Deux ans plus tard(1936), cette pépinière de vocation sera transféré par Mgr SIX d’Inongo à Bokoro et en 1937 aura lieu à bokoro la célébration de l’installation officielle à la terre qui devient le berceau des vocations tant religieuses que sacerdotales. Le séminaire sera alors sous la direction du Père Hugo Rombauts. Ce dernier sera succédé par le Père Van Orshoven le 1er Août 1939. 
Le 5 juillet 1946, le Père Jules De Boeck devient le 3ème directeur du Séminaire. C’est la célébration des 25 ans du Séminaire. Avec ses infrastructures rustiques, cette ‘maison’ évoluera et aura de plus en plus des bâtiments en briques cuites. Le P. De Boeck fera construire une nostalgique chapelle (Anno Domini 1956) aux allures charismatisques dont les différentes voutes  mènent vers une pointe, symbole d’unité de ceux qui, venus des plaines et des monts, des forets et savanes, s’y rassembleront. Cette chapelle fut consacrée par Mgr Jean Van Cauwelaert le 24 mars 1957. Le petit séminaire aura son premier prêtre autochtone en 1949 à l’ordination sacerdotale de l’abbé Jacques Bokolo le 2 mars 1949. Le 2ème sera l’abbé Jules Ilonga, ordonné le 24 février 1951 à Inongo. Le 3 mars 1959,le Père Jean Dufraing(4ème directeur) remplace De Boeck. Et le 7mars 1960 dans la fièvre de l’indépendance, l’abbé Ignace Ngazain, tout jeune prêtre de 5ans de vie sacerdotale succède au Père Dufraing et devient le 1er abbé directeur du séminaire. En 1987, est célébrée la grande solennité du cinquantenaire de son existence, après avoir fait preuve de sa qualité  donnant à l’Eglise des prêtres, des Evêques (Léon Lesambo, Laurent Monsengwo) et des éminents politiques comme N’Singa  Udju et multis aliis. L’Abbé Ignace Ngazain demeurera directeur durant trente-deux ans. Et le 1er Septembre 1993, quittant le Séminaire pour la paroisse sainte croix/bokoro, il mentionne dans le livre d’or du Séminaire : « Anno Domini 1959 mensis septembris in seminarium minus Bokoro veni ;’verbo autem tuo laxavi rete’(Lc5,5) ad majorem tuam gloriam.Beatus homo qui laborat in agro Dei. » Sit terra levis! Il sera remplacé par l’Abbé Jacques Mpia Bekina (2ème abbé recteur) de 1993 jusqu’en Juin 2000. C’est le 21 juin 1997 que  sera célébrée au Séminaire la solennité d’au revoir du dernier Père blanc, le Père Etienne Lefèvre, d’heureuse mémoire. De septembre 2000, le petit séminaire aura à sa tête l’Abbé Marcel Etuamina jusqu’en 2005 quand lui succédera l’Abbé Richard Mawa. C’est en Septembre 2007 que l’Abbé Pierre Welo, l’actuel Recteur, sera placé à la tête cette institution.
Malgré les divers changements des recteurs et l’écoulement du temps et des époques,les mutations dans la société, le Séminaire a gardé son noyau dur, maintenant sa rigueur et son objectif.

Père Rombauts Hugo