Le 28 novembre, c’est le jour J attendu de tous les citoyens congolais afin de s’aquitter du noble devoir civique d’élire celui qui doit présider à la tête du pays et ceux qui siégeront en vue de voter des lois. Au Séminaire, c'était le congé. A Bokoro, dès 6h00 d’une journée paisible et maussade, c’était l’engouement des élections. Hommes, femmes, jeunes filles et garçons, cartes d’électeur en mains, se dirigent vers le bureau de vote. Un seul bureau d’enrôlement curieusement divisé en plusieurs bureaux de vote. Certains électeurs ne retrouvant pas leur nom sur la liste électorale, ont rebroussé chemin, déçus. D’autres, enrôlés à Bokoro, ont voté par dérogation car leurs noms se retrouvaient au bureau de Muntu (+10 km de Bokoro). D’autres, par contre, n’ont pu voter parce que chassés par la pluie qui n’a pas manqué de mouiller quelques uns. Les habitants d’Ilombe seraient venus voter à Bokoro si en dernière minute un des bureaux de Mongali où se retrouvaient leurs noms ne leur avait pas été transféré si tôt. Mais en général, tout s'est passé sans tension ni violences remarquables, chacun a voté pour son candidat. A la députation nationale, la tendance de jour est vraiment favorable, dans la cité de Bokoro, pour le candidat Claude Kiringa, mwana mboka et ancien du Petit Séminaire, suivi de Ngenge. Mais le territoire de Kutu est grand: il y a des noms comme N'singa, Lesedjina, Mapessa, Dasyo, Mokfe, Nuapia, Kiankibe Otto entre autres. Attendons le verdict des urnes!
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