samedi 26 novembre 2011

EDITORIAL

         L’on nous demandera sûrement si c’est vraiment urgent et nécessaire que le petit séminaire possède un petit site web. Que dire devant une telle question dont la reponse surgit a priori dans la tête du questionneur ?
         En ce 21ème siècle , caractérisé par les corollaires de la planétarisation, qui pourrait se leurrer de se cloisonner dans son îlot vital sans le contact avec le monde ? Nous sommes certes là au domaine purement communicationnel.Peut-on vivre sans communiquer ? L’ ‘esse communicans’ de l’homme doit être effectif aussi longtemps que sa raison lui permet de cogiter.Et la science actuelle lui en ajoute les moyens. Pour échapper aux reproches sur le silence qui nous caractérise, nous comme berceau des grands, nous avions jugé bon de joindre l’utile à l’agréable. Voilà une des  raisons  d’être de ce blog.
         Avec la création du blog diocésain par l’abbé Henri-Godé Mbaw Mbaw ,Secrétaire chancelier, le Diocèse  fait parler de lui et l’écho de ses événements se répercute dans le monde. Et le séminaire, bien que jouissant d’une place particulière dans ce blog, a ses particularités, ses événements d’autant plus qu’il demeure une perle précieuse, une nostalgie indélébile dans le chef de ses fils parsemés  à travers coins et recoins de la terre. Comment ne pas rester nostalgique vis-à-vis  d’un milieu qui nous a tant marqué et façonné dès la prime jeunesse, où se sont déployés les rêves utopiques pour les uns et réalisés pour les autres ;où s’est constituée l’ossature de notre devenir-adulte, la base de nos relations amicales devenues plus que fraternelles et consanguines. Qu’à cela ne tienne, le ‘nsibongo’ fut et demeure quasiment l’unique école qui fait l’unité non seulement de toutes les paroisses du Diocèse d’Inongo mais aussi de tous les coins du grand Mai-ndombe.La rigueur de sa discipline façonne ;frapée par elle telle une mère,on boude mais finalement conscient de ce qu’elle est pour nous,on se reprend et on finit par l’aimer.

           Au seuil de ses 75ans d'existence, cette 'alma mater' voudrait une fois de plus rassembler ses nombreux fils,sans le secours desquels elle ne serait plus que l’ombre d’elle-même. Voilà pourquoi, nous vous invitons, nous anciens comme vous, travaillant pour perpétrer la tradition dans cette maison et pour la survie du cap de notre mère et son rayonnement, vous invitons à soutenir cette œuvre,rustique soit-elle,en y apportant votre savoir faire.Et surtout de contribuer à la réfection de cette maison pour que la fête en vue se passe décemment.Faire connaitre ce blog, c’est votre devoir,l’ameliorer, notre souhait.Abbé Dieu-merci Pakasa.


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