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| les seminaristes malades |
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| Docteur Thierry Bombo |
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| les malades devant le dortoir |
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| distribution des moustiquaires |
Depuis mi-décembre une grippe frappe la population de Bokoro. C’est presque chaque famille à Sanga-sanga ou à likwangola qui compte en son sein un membre malade. Les enfants n’ y échappent pas. Les lits du service pédiatrique de l’hôpital de Bokoro sont pleins d’enfants alités. Devant la paillote les patients attendent la consultation; ils sont nombreux devant la pharmacie de l’hôpital, ceux qui viennent de la caisse et qui retirent les médicaments. Au dispensaire de Likwangola c’est pareil.Le séminaire aussi est frappé. Surtout après la fête du 1er janvier, plusieurs séminaristes sont à l’infirmerie qui ne parvient plus à les contenir. Ils s’étalent devant les dortoirs sur leurs mousses. En classe les places sont vides ou ceux qui s’y trouvent s’efforcent et quelquefois somnolent, pas moyen d’avancer avec les cours qui d’ailleurs bientôt prennent fin en vue des examens qui débutent ce 18janvier. Mais de quoi souffrent-ils ? La plupart des séminaristes se plaignent des maux de ventre, surtout de la malaria diagnostiquée à l’hôpital ou au dispensaire. D’autres ont froid, font la fièvre, ils toussent et sont enrhumés (symptômes de la malaria) .Ils sont 30 séminaristes déjà. Selon le Docteur Thierry Bombo, médecin traitant de l’hôpital de Bokoro que nous avions interrogé, ce sont des cas passagers. Cela arrive à la fin de l’année en général. Mais on ne saurait dire si c’est dû au changement de saison car déjà la petite saison sèche s’annonce. Donc la cause de ces grippes et fièvres généralisées n’est pas identifiée. Qu’à cela ne tienne, l’évidence c’est que contrairement aux années passées, il y a une grande quantité des moustiques au séminaire depuis le début du semestre malgré l’effort de rendre la parcelle propre. Quelques précautions ont été prises dont la remise des moustiquaires imprégnées d’insecticide à chaque séminariste malgré leurs moustiquaires personnelles qu’ils utilisent.
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